En marge des Rencontres Africa 2017 à Abidjan, M. Babacar Diagne, Président du Conseil des Entreprises du Sénégal(CDES), chef de la délégation sénégalaise, a accordé une interview à Business221.com. Selon M. Diagne, ils sont en train de tout faire pour que le Sénégal puisse abriter la prochaine édition des Rencontre Africa en 2019. D’après le chef de la délégation sénégalaise, les Rencontres Africa 2017 leur ont permis de développer un réseautage et beaucoup de relations d’affaire.
Business 221 .com: Qu’est-ce qui justifie la présence du CDES dans les Rencontres Africa 2017 à Abidjan ?
Babacar Diagne : Cette année, le CDES a eu l’opportunité d’être Chef de délégation officielle du Sénégal, ce qui nous a permis de venir représenter le secteur privé national. Alors, c’est dans ce sens-là qu’on est là avec une forte délégation des opérateurs économiques et d’institutions étatiques.
Qu’est-ce qu’une structure comme le CDES peut attendre de telles rencontres ?
Actuellement, nous avons développé un climat de réseautage déjà, des relations d’affaires entre les opérateurs économiques africains et les opérateurs économiques africains avec la France. Nous sommes liés à la France par beaucoup, de choses. Et je pense bien que c’est une opportunité pour l’ensemble des structures à lier des relations partenariales pour développer des gent- venture et pour faciliter aussi de transfert de technologies, des entreprises françaises , des entreprises africaines mais surtout de faire un business gagnant-gagnant, et que tout le monde y voit sa part, raison pour laquelle, cette année, l’Afrique particulièrement la Côte d’Ivoire a eu la chance d’organiser le forum les Rencontres Africa.
Aujourd’hui, on a vu que le stand du Sénégal a été une attraction pour les autorités notamment le vice-président de la Côte d’Ivoire est venu visiter le stand du CDES en même temps, M. Desouza de la CEDEAO. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Cela nous donne plus d’importance, cela prouve que le CDES est entrain de bouger. Le CDES est en train de pénétrer le marché, le secteur privé international. Ça me semble très important pour l’environnement des affaires, c’est très important pour la reconnaissance internationale, c’est très important pour la pérennité des actions du CDES mais tout cela, c’est à cause d’un bon travail qui a été fait.
On ne s’est pas réveillé un beau jour pour avoir toutes ces opportunités-là, c’est un excellent travail qui a été fait. Nous devons continuer dans cette lancée, tisser plus de relations d’affaires entre les partenaires internationaux.
Aujourd’hui, quels sont les problèmes auxquels les PME sénégalaises sont confrontées ?
Les problèmes sont multiples quand même. On a des problèmes de mise à niveau, des problèmes d’encadrement, d’accompagnement
et de financement. Nous pensons qu’il est nécessaire et important de trouver des relations d’échanges avec certains partenaires internationaux.
Après une journée d’activités, quel est le bilan à mi parcours de ces Rencontres Africa 2017 à Abidjan ?
C’est satisfaisant, il y a eu beaucoup de travaux. Le véritable travail qui reste, c’est de faire un important lobbying pour que la prochaine rencontre en 2019, soit organisée à Dakar. Là, on est en train de travailler sur ça pour l’organisation matériel du Forum en 2019. On est déjà en train de porter le combat. On est en train de négocier avec le collectif des organisateurs pour que le Sénégal puisse abriter la 4 ème édition.
Propos recueillis par Massaër DIA (envoyé spécial à Abidjan).